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Piche Cacayes

Association folklorique


Si les légendes n’existent pas, il suffit de les inventer… 

Personnage clef de la légende bastognarde (Paris en Ardenne), le Piche Cacaye est à Bastogne ce que le Titi est à Paris (Bastogne en Ile-de-France) ou le Ketche à Bruxelles (Bastogne capitale de l’Ardenne).

Nos grands-parents se souviennent que leurs grands-parents les traitaient de Piche Cacayes à la moindre bêtise.

Les Piche-Cacayes se divisent en 3 catégories :

  • Les "rawieûs d’oches" ou Piche cacayes do Palava
  • Les "mogneux d’sope" ou Piche cacayes do Palayot
  • Les "boveux d’lècé" ou Piche cacayes du centre-ville

Ces trois sobriquets proviennent des trois soupes populaires du séminaire, de chez les pères ou des sœurs Notre-Dame, qui existaient pendant la guerre 14-18 et pendant la grande crise.

L’origine du mot "Piche Cacaye", quant à elle, est plus ancienne : le maître Michaëlus Frankaerdus, conseiller à la cour de Jean l’Aveugle écrit dans sa chronique "de Bastognibus illustribus" : "Nemo cognet originem illustrorum piccacayorum", ce qui, en latin du Moyen-âge, signifie : "personne ne connaît l’origine des fameux Piche Cacayes". Lors de son Procès, Jacques de Mollay, grand Maître des Templiers, évoquait sous la torture, ses complices ardennais de la redoutable société secrète des Piche Cacayes.

D’aucuns évoquent une filiation avec les bâtisseurs de cathédrales et même avec les architectes de la grande  pyramide de Khéops. En tout état de cause, on peut conclure de manière péremptoire que l’origine des Piche Cacayes se perd dans la nuit des temps . Leurs rites étranges, leur musique mystérieuse, se nourrissent à la fois du terroir de l’Ardenne et des grandes confréries ésotériques.

À côté d’eux, Blanc Moussis, Chinelles et Gilles sont des jeunots. Les Piche Cacayes actuels poursuivent l’oeuvre de leurs aînés en perpétuant leurs traditions de niches bastognardes.